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PRESENTATION

 

Le présent dictionnaire est un lexique (ensemble de mots et expressions formant le vocabulaire du joueur d’échecs) qui donne la définition de termes échiquéens. Il importe de souligner que les joueurs d’échecs doivent se familiariser avec ce vocabulaire si vaste dont la bonne connaissance est essentielle car il constitue le langage universel des joueurs d’échecs francophones.



ORIGINES DU JEU D’ÉCHECS


Les origines du jeu d'échecs se perdent dans la nuit des temps entre légendes et une réalité historique souvent controversée. Une origine située dans le nord de l'Inde vers 600 (après J.C.) est aujourd'hui communément admise. L'ancêtre direct décrit par des textes est le chatranj que les Perses auraient reçu des Indiens (jeu dérivé du Chaturanga à deux joueurs).



HISTOIRE DU JEU D’ÉCHECS

C'est à la fin du Xe siècle que ce jeu de guerre, d'origine indienne, est transmis à l'Occident par les Arabes. En moins d'un siècle, les échecs se répandent dans toute la société médiévale. Ils connaissent un grand succès tant auprès de l'aristocratie européenne dont c'est rapidement la distraction favorite, que dans les classes populaires où l'on jouait avec des dés et pour de l'argent. Bien des éléments du jeu arabo-persan déroutent cependant les Occidentaux. Près de deux cents ans seront nécessaires pour transformer ce jeu de guerre en un jeu de cour en adéquation avec les valeurs de la société féodale. Ce sont surtout les pièces qui ont évolué, prenant une forte connotation symbolique : l'échiquier représente la ville nouvelle du Moyen Âge où prennent place les différentes catégories sociales de la société médiévale.

Les règles changent à la Renaissance, se dotant d'une marche plus rapide, telle que nous la connaissons aujourd'hui. Des tournois commencent à être organisés, des champions vénérés, tels le Français Philidor qui, au XVIIIe siècle, initie une nouvelle stratégie confiant aux pions un rôle fondamental.

Le jeu moderne se met en place à partir du XIXe siècle. Des compétitions confrontent les meilleurs joueurs du monde, rassemblés dans une Fédération internationale des échecs créée en 1924. La guerre froide offre une nouvelle symbolique au jeu : les deux blocs s'affrontent à travers leurs champions dans des compétitions fortement médiatisées. Dans les années 1990, les ingénieurs d'IBM conçoivent le programme Deep blue capable d'analyser cinquante milliards de positions en trois minutes. Un défi homme-machine relevé par Garry Kasparov et finalement perdu en 1997.



LES CHAMPIONS DU MONDE FIDE

Wilhelm Steinitz, vainqueur en 1886, 1889, 1890-1891 et 1892
Emanuel Lasker, vainqueur en 1894, 1896-1897, 1907, 1908 et deux fois en 1910
José Raúl Capablanca, vainqueur en 1921
Alexandre Alekhine, vainqueur en 1927, 1929, 1934 et 1937
Max Euwe, vainqueur en 1935
Mikhaïl Botvinnik, vainqueur en 1948 ; ex æquo en 1951 et 1954 et 1961
Vassily Smyslov, vainqueur en 1957
Mikhaïl Tal, vainqueur en 1960
Tigran Petrossian, vainqueur en 1963 et 1966
Boris Spassky, vainqueur en 1969
Bobby Fischer, vainqueur en 1972
Anatoli Karpov, vainqueur en 1975 , 1993, 1996 et 1998
Garry Kasparov, vainqueur en 1985 (à 22 ans), en 1986, ex æquo en 1987 et vainqueur en 1990, 1993 et 1995
Vladimir Kramnik, vainqueur en 2000 et 2004
Aleksandr Khalifman, vainqueur en 1999
Viswanathan Anand, vainqueur en 2000, 2007, 2008, 2010 et 2012
Ruslan Ponomariov, vainqueur en 2001-2002
Rustam Qosimjonov, vainqueur en 2004
Veselin Topalov, vainqueur en 2005
Vladimir Kramnik, vainqueur en 2006
Magnus Carlsen, vainqueur en 2013, 2014…